– présentation –

de 2020 à ce jour.

Depuis 2020, tout en reprenant mes interrogations passées ancrées dans le réel, l’intention est d’ouvrir mon travail vers de nouvelles réflexions. Des réflexions où il est question de lumière, d’histoires – petites ou grandes -, de mémoire et de valeurs, culturelles et matérielles.

Ces réflexions se concrétisent de multiples façons. Par le dessin principalement – sous forme d’œuvres encadrées, de fresques et de dessins éphémères réalisés dans le milieu urbain -, mais aussi par l’emploi de l’installation, de la photographie, du moulage et de la performance.

Un fil invisible et permanent traverse l’ensemble de mon travail. Entre chaque œuvre ou titre – souvent inspiré de lectures passées ou du moment –, un écho, un lien, une relecture, ou un prolongement se fait.

Les images d’archives – personnelles ou non -, le cinéma, comme mes lectures sont autant de sources d’inspirations, qui nourrissent ce nouveau chemin emprunté.

Un chemin où il est question du passé – proche comme lointain -, du passé vivant, qui par lequel je cherche à savoir qui je suis, qui nous sommes.

Dans cette nouvelle perspective, mon utilisation de l’”or” est envisagée symboliquement pour sa capacité d’ouverture des sens. Par la lumière et son interaction, celui-ci a comme dessein d'(ré)orienter les regards vers l’humain, vers des morceaux de mémoires, d’histoires aussi bien que des matières empreintes de celles-ci. A échelle égale, il a également le désir de susciter une réflexion orientée vers la recherche des satisfactions matérielles, de plaisirs, chers dans nos sociétés contemporaines.

 

de 2008 à 2017.

Mon intérieur, cet espace commun. Sous cet intitulé est construit un travail plastique né du réel – d’un lieu dans lequel j’ai vécu, d’un espace-temps – qui interroge différentes notions du quotidien. Un quotidien fait d’enfermement, de répétitions, de cycles, de micro-événements, où les questions d’identité, du territoire, de la réalité des « choses » et de l’absurde sont posées.

Ce projet né du réel est constitué d’éléments récurrents, provenant de cette même réalité, mon intimité. C’est-à-dire : mon corps, mes vêtements, une couverture et une table Ikéa ainsi que mon habitat et les matériaux qui le composent – tels que le parpaing, le linoléum, la toile de verre ainsi que le blanc qui la recouvre.